A l'occasion de la sortie du livre "Insectes, cinéma : Le visible qui palpite" de Jean-Michel Durafour et Emmanuelle André (Rouge Profond), Dick Tomasovic, chargé de cours en histoire et esthétique du cinéma et des arts du spectacle à l'ULg, parle des insectes et les plantes au cinéma dans l'émission "Entrez sans frapper".
"Au cinéma, les insectes fascinent, suscitent la surprise et donnent le goût de voir. Loin d'être des présences ornementales ou fortuites, ils véhiculent les puissances plastiques propres au film : modules de couleurs, pratique des proportions, sort des figurants d'arrière-plan, invention du gros plan, mouvements de caméra. Tous les films sont concernés, des productions de genre aux films d'auteur, des fictions aux documentaires, du film expérimental à l'art vidéo... Les modalités qui leur sont propres sont réparties dans ce livre en cinq parties, chacune d'entre elles correspondant à une énigme que l'animal pose aux films : l'énigme de la distance, l'énigme de l'illusion, l'énigme de la vision, l'énigme de la nature, l'énigme de l'être humain. Avec l'insecte, c'est tout le visible qui palpite. Suivre ses cheminements demande d'élargir le champ : vers la photographie, la peinture, ou encore l'imagerie scientifique, auxquels les films empruntent volontiers. L'histoire des arts, la littérature et la philosophie, l'anthropologie et la zoologie ont été aussi sollicitées quand elles aidaient à résoudre les mystères de la nature."
Pour écouter l'émission : https://auvio.rtbf.be/emission/entrez-sans-frapper-8521

Commentaires